REPLAY du documentaire « A portée de mains », réalisé par Jerôme Florenville

Bonjour à tou.te.s

A l’heure du déconfinement, voici 2 informations qui tombent à pic !

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Un article paru dans le courrier des lecteurs de Ouest-France le 10/05, et rédigé par notre co-trésorier Pascal sur l’intérêt d’une monnaie locale (coronafranc ?) judicieusement utilisée, pour une relance solidaire et écologique.

Voir  ICI ou en fin de message.

Bonne lecture, à partager.

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Lundi 18 mai à 22h55 sur FR3 Pays de la Loire, sera diffusé le film « A portée de mains », réalisé par Jerôme Florenville , qui avait déjà réalisé le film « Devises citoyennes », projeté lors de l’AG 2019.

Ce nouveau documentaire tourné en Pays de la Loire en 2019 met en avant les monnaies locales complémentaires (Le Rozo, Le Retz’l, Le Vendéo) et les magasins associatifs (Scopeli, Coop du coin).

Voir ci-dessous, le message de Jérôme Florenville

REPLAY ici 

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Bonjour à toutes et tous,
Voilà… cela aura été long à venir… mais ça y est !
Lundi 18 Mai à 22H55 sur France 3 Pays de la Loire, « A portée de mains » va enfin être à l’antenne !

Plus que jamais, au vue de la situation actuelle, les monnaies complémentaires locales,
comme les commerces associatifs sont des solutions à promouvoir…
En espérant que cette diffusion participe à la promotion de vos efforts.

En pièce jointe un petit visuel qui annonce cette diffusion,
et trois extraits :

https://www.youtube.com/watch?v=4VJfDgX8qNo
https://www.youtube.com/watch?v=dNNCIxWzm8I
https://www.youtube.com/watch?v=F9zaY2Saf0o

Un Grand MERCI à vous,
et le meilleur pour la suite !

Solidairement

Jérôme

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Ouest-France Publié le 

« Et si l’on pensait monnaie locale… »

Économie. « La démarche consiste pour l’État à distribuer aux plus exposés des bons d’achat, utilisables dans le réseau des commerces et services les plus essentiels. »

Pascal Locuratolo (Loire-Atlantique) :

En ces temps de crise économique présente et à venir, l’argent va faire défaut à un nombre grandissant de nos concitoyens. Faute de ressources financières, il va devenir difficile pour les plus exposés d’avoir accès aux produits et services les plus essentiels : alimentation, logement, énergie, eau, transports.

C’est là qu’une alternative à la dette peut se présenter pour l’État : la création d’une monnaie locale. Nous pourrions la baptiser « le Coronafranc ». Cette idée n’est pas neuve mais les circonstances nouvelles auxquelles nous sommes confrontés ne lui donnent-elles pas toute sa valeur et sa pertinence ?

Applicable au niveau des collectivités territoriales ?

La démarche consiste pour l’État à distribuer aux plus exposés des coupons billets (ou bons d’achat), utilisables uniquement dans le réseau des commerces et services les plus essentiels, et choisis parmi ceux qui sont dotés d’une bonne solidité financière (grande distribution, bailleurs sociaux, fournisseurs d’énergie et transports en commun publics et privés, secteurs de l’économie sociale et solidaire).

Ceux-ci seront donc tenus d’accepter ces bons d’achat en paiement de leurs produits et services. Dans la mesure où seules les personnes les plus exposées pourront bénéficier de ces bons d’achat, la proportion de ces dernières dans les revenus de ces structures devrait rester relativement faible (inférieure à 10 %).

Que feront ces structures de ces bons d’achat ? Après avoir épuisé les possibilités de réutilisation, dans le même réseau, pour leurs propres besoins ou ceux de leurs salariés, le solde pourrait être converti en euros par l’État. Et ce, à condition que ces euros soient utilisés par la structure pour financer des actions (les siennes ou celles menées par d’autres) entrant dans le cadre de mesures subventionnées par l’État et contribuant à la transition écologique et sociale : économies d’énergie, agro-écologie, transports propres, réduction des déchets, organismes d’intérêt général, etc.

Ainsi, l’État n’aura pas besoin de ressources supplémentaires pour reconvertir ces bons d’achat, et la transition écologique sera lancée de façon positive par l’économie réelle qui en a les moyens, sans que le citoyen ne soit mis sous contrainte, bien au contraire.

Ce qui est valable au niveau de l’État pourrait l’être aussi au niveau des collectivités territoriales, moyennant sans doute quelques adaptations.

Zone contenant les pièces jointes